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Peu après la mort de son mari, Mmo d'Epinay, sentant la vie l'abandonner, rédigea son testament. Ce document, daté, du 11 ' septembre 1782 et accompagné de deux codicilles du -27 septembre de la méme année et'du 3o janvier 1783, est uni précieux témoignage de l'excellent'cceur, dû sens droit et de l'esprit de justice qui- caractérisaient cette femme remarquable. '
•Le 15 aVril'i 783 j trois mois après avoir dicté son dernier-codicille,: elle expira à Paris, en son hôtel, rue de là" Chaussée-d'Antin ( 1 ), et fut inhumée deux jours plus tard dans le cimetière de Sainte- -Marie-Madeleine de la Ville-l'Évêque, sa paroisse..
On lit dans la Correspondance, littéraire un très intéressant éloge de M1!10 d'Epinay. Voici en quels termes il est parlé'd'une manière saisissante des dernières années de cette existence si malheureuse (2).-a On l'a vue dix ans de suite accablée des
(1) Elle passait les étés à Chaillot dans une petite maison ■ des champs, située rue des Bataillés, n° 5, appartenant à un sieur Curmer-Neilspn, marchand drapier à Paris, et louée par bail 3,ooo fr. par an (Archives nationales, ^Y, i5o8g. Voir à l'Appendice ie document 'coté VII.)
(2) Les éditions de la Correspondance'littéraire antérieures à celles de M. Maurice Tourneux attribuaient ces
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